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Commandant Jean Tulasne Bien que né le 27 octobre 1912 à Nancy, Jean Tulasne, fils et neveau de pilote passe sa jeunesse dans l'Yonne. Au décès de son père en 1929, sa mère, fille d'un Officier vétérinaire du 4° Dragon de Joigny s'installe près de son père, 48 avenue Gambetta. Il fait ses études secondaires au lycée de Tonnerre où il rencontrera son futur et fidèle p'tit co Pierre Pouyade, autre icaunais. Corniche au Prytanée de la Flèche puis St Cyr, il rejoint l'aviation comme pilote de bombardement à Avord en 1935. Il rejoint la Chasse à Dijon en avril 1937. Affécté à Tunis puis au Liban lors de la campagne de France, c'est loin de sa Patrie qu'il "subit" l'armistice de Pétain. Après avoir minutieusement préparé son coup, il profite d'une mission pour "s'évader" avec son avion pour rejoindre la RAF. Vichy le croyant disparu lui dédie même une messe de funérailles...avant de le condamner à mort quant sa défection est connue! Il participe aux combats de Tobrouck en 1941, puis est nommé Chef d'Etat-Major des FAFL en Orient. En septembre 41, il prend le commandement du GC I "Alsace". Il arrive en URSS le 11 novembre 1942 comme premier chef tactique du GC III "Normandie"et grâce à ses qualités de chef, de fin diplomate et d'exellent pilote, il réussit l'intégration de son groupe au sein de l'aviation soviétique. Opérationnel sur le front dès mars 43, le Normandie collectionne les victoires, mais aussi les pertes. En véritable St Cyrien il est plus affecté par les pertes qu'il ne veut bien le laisser paraitre et devient téméraire au combat, il est tué en combat aérien le 17 juillet 1943, s'étant attaqué à plus nombreux que lui. 96 missions de guerre, 1 900 heures de vol, 3 victoires homologuées, Officier de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre avec palmes, Ordre de la guerre pour le Salut de la Patrie ( URSS ).... La base BA 705 de Tours porte son nom. Une plaque commémorative signale sa maison à Joigny.
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Pierre-Etienne Flandin Détenteur du brevet de pilote n° 880 en 1912, puis élu Président de l'Aéroclub de France dès 1922, Pierre-Etienne Flandin, bien que né à Paris le 12 avril 1889, est un fils et petit-fils de Député et Sénateur de l'Yonne ( circonscription d'Avallon ). Bien que Député de l'Yonne, il est mobilisé en 1914 dans l'aviation à la MF 33. Diplômé en Sciences Politiques et Docteur en droit, il a commencé sa vie politique très tôt. Il est logiquement appelé en 1915 au Ministère de la Guerre comme chargé de mission à l'aéronautique militaire. Il veillera notament à la naissance de l'aviation américaine, puis à la coordination des forces aéronautiques des alliés. La guerre terminée, il va occuper sans discontinuer de hautes fonctions dans l'aéronautique civile. Il sera souvent à l'origine de son organisation, sa réglementation et ses grands corps de métiers . De1924 à 1940, il sera régulièrement ministre, au commerce, à l'industrie, aux TP, aux Affaires etrangères...Fervant adversaire du Front Populaire, il sera favorable aux accords de Munich. Proche de Pétain et de Laval, il accepte de remplacer Laval aux Affaires Etrangères quelques semaines sous le gouvernement Pétain. Fervent patriote et opposé à ce qui deviendra la "collaboration", il prend vite ses distances de Pétain et se replie à l'écart de la vie politique à Domecy sur Cure dont il est maire depuis déja plusieurs années. Malgré cela sa vie politique est terminée ! Bien que blanchi à la Libération , ses anciens adversaires ne lui laissent aucune chance. Le Général de Gaulle dira de lui : " je garde le souvenir d'un homme d'Etat et d'un Français de très haute qualité" Il décède le 13 Juin 1958.
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Jean Moreau Fondateur de l'ACY, il est né le 31 Juillet 1888 à Paris, fils d'un petit industriel en confiserie-chocolaterie d'Auxerre. Il apprend donc son métier et fait son "tour de France". En 1909, il fait son service militaire au 11° Cuirassiers d'où il sort Sergent.. Mobilisé en 1914, il est nommé St Lieutenant après avoir participé à la bataille de la Marne. Il rejoint à sa demande l'aéronautique en 1915. Bléssé en 17, il prend le commandement de l'escadrille N 93 et son troisième galon fin 1917.Il termine la guerre avec 3 victoires, la Légion d'Honneur, 4 citations et 3 000 heures de vol. De retour à Auxerre, il prend la tête de l'affaire familiale où il mène une politique sociale très en avance sur son temps. Il devient Conseiller Municipal en 1925 et n'a de cesse de promouvoir l'aviation dans l'Yonne. La seconde guerre le mobilise au grade de Lt Colonel comme Commandant adjoint au transport militaire. Démobilisé, de retour à Auxerre, il accepte la nomination par l'occupant au poste de Maire en 1941. Il assumera cette charge avec fougue et énergie, avec pour seul guide dans cette période difficile son Honneur d'Officier. Après quelques ennuis à la Libération, il sera à nouveau élu Conseillé Général puis Député pour retrouver son siège de Maire de 1947 à1971. Député de l'Yonne de 1946 à 1958, Sous-Secrétaire d'Etat à l'industrie et au commerce en 47/48, aux Forces Armées ( Air ) 48/49, Secrétaire d'Etat au budget en 52/53 puis Ministre du budget en 58.Il meurt à Auxerre le 5 juin 1972
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Général Léon Cuffaut Toutes ses biographies "locales" le font naitre dans l'Yonne, tantôt à Aillant tantôt à Senan, c'est un fait qu'il y passe une grande partie de son enfance, mais il est bien né à Charanton (94) le 20 janvier 1911. La légende veut que ce soit Jean Moreau qui lui donne son baptême de l'air plaine des isles.. Le jeune Léon s'engage en janvier 1930 comme simple soldat, mitrailleur sur Breguet XIV en AFN où il fait la campagne du Tafilalet. Breveté pilote de chasse en 31, il sert toujours en AFN où il devient même moniteur dans un aéroclub sur son temps libre. Une vie romanesque débute en 1937. Alors admissible à l'Ecole de l'Air, il reporte son intégration pour participer avec Pierre Cot et un obscure Préfet, Jean Moulin , à l'aide "discrète" de la France au Républicains Espagnols. Il rencontre un jeune capitaine soviétique qu'il retrouvera en URSS comme général et un certain André Malraux. Il rejoint enfin l'Ecole de l'Air puis fait la Campagne de France et se replie en AFN où il restera dans l'Armée de l'Air de Vichy. Suspecté de Gaullisme, il est muté en haute montagne de Kabylie, où il organisera des réseaux de résistance. Après la réunification de l'Armée de l'Air suite au débarquement des alliés en AFN, il se porte volontaire pour rejoindre le "Normandie" en URSS en mai 1943. Il doit le quitter pour raisons de santé en octobre 44. Il en prendra le commandement en métropole en 1947/48, après avoir ocupé des fonctions politiques auprès de Charles Tillon, ministre de l'armement du Général. Il quitte le service actif en janvier 1962 au grade de Général de Brigade Aérienne et passe une grande partie de sa retraite dans l'Yonne à Jonches. Il décède en septembre 2002 Il totalisait 18 700 heures de vol dont 2626 en plus de 1 000 missions de guerre, 13 victoires homologuées. Grand Croix de la Légion d'Honneur, de l'ONM, Coix de Guerre avec 15 citations, Ordre du Drapeau Rouge, Silver Star, Médaille d'Or de l'Aéroclub de France......
Général Pierre Pouyade Véritable Icaunais, Pierre Pouyade nait le 25 juillet 1911, place de l'Hotel de Ville à Cerisiers, fils d'un militaire devenu buraliste, gérant de l'Hotel de la Paix " pour "services rendus". Ami de Tulasne au lycée de Tonnerre, il passe au College Militaire d'Autun, puis retrouve Tulasne au Prytanée et à St Cyr. Il est breveté pilote de chasse en juillet 1934, il sert à Chartres, puis au GC II/3 de Reims comme Capitaine lors de la Campagne de France. Muté en Indochine par Vichy, il s'évade à bord d'un vieu Potez 25 vers la Chine en 1942 et arrive après un périple rocambolesque en Angleterre en février 1943 pour reprendre le combat. En Juillet 1943, il succède à son ami à la tête du "Normandie-Niemen" jusqu'à son retour au Bourget. Il prend sa retraite en 1956 avec le grade de Général de Division Aérienne et mène une carrière d'élu local et régional dans le sud de la France. 178 missions de guerre, 4 500 heures de vol, 6 victoires homologuées. Grand Croix de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre avec 13 citations, Médaille de la Résitance, Ordre du drapeau Rouge.... Il décède en septembre 1979. Une plaque commémorative signale sa maison natale à Cerisiers.