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livre d'Or, ACY
collection Cdt Berger
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collection Bruno Durringer
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collection Cdt Berger
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Livre d'Or, ACY
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collection Bruno Durringer
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La Base Ecole prend un rythme de croisière. Les premières promotions restent à jamais "extraordinaires". Il faut improviser pour tout . Il n'y a pas d'instructeurs qualifiés, ceux-ci se forment entre eux sur le tas, établissent des programmes, des modalités d'examens...en attendant d'être formés par une "brigade anglaise"( 46/47/et 48 ). En effet la France à négocié avec la RAF pour avoir du matériel sur lequel travailler ( les élèves apprendront leur métier sur des matériels anglais, US, français anciens et même allemands...) et des enseignants pour former à la pédagogie les futurs instructeurs de l'école. Auxerre semble pour ces amis britaniques une affectation très exotique en ces temps redevenus cléments, car ils prennent leur temps pour s'installer confortablement dans leur locaux et dans notre terroir avant de ce mettre à travailler réelement. Les élèves eux, venant de tous les horizons travaillent dur dans des conditions difficiles . Il fait très froid dans ces chalets en bois, alors on se cotise pour acheter du charbon rare et cher, les allées sont boueuses, alors on occupe ses loisirs avec pelles et rateaux pour y remedier et embellir l'environement avec une activité horticole importante.Les instructeurs eux conçoivent une grande partie de leur matériels pédagogique afin d'illustrer leurs cours ou faire travailler les élèves. Puis peu à peu, les formations se spécialisent: radio, radar,électronique...se structurent: brevet élémentaire, brevet supérieur puis maitrise. Auxerre acquière sa petite réputation et les autres armées ou grands corps d'état envoient des stagiaires; l'aéronavale, la police,aviation civile...puis des pays étrangers en font de même: belges, laotiens, vietnamiens, marocains, égyptiens, libanais, syriens et israéliens viennent se former à Auxerre. La qualité des cours, des instructeurs et des élèves vont permettre à bons nombre d'entre eux de mener de belles carrières militaires, nombreux sont ceux qui accèderont à l'épaulette y compris aux étoiles où de très belles carrières civiles où de bons techniciens travailleurs sont très recherchés dans un domaine de l'économie qui s'accroit très fortement. Mais, les beaux jours ont une fin. Certaines formations apparaissent top importantes, les locaux "temporaires" qui durent conviennent de moins en moins et l'école "mère" de Rochefort a été remise en route. La BET 723 est donc dissoute à Auxerre en mai 1960 après avoir formé près de 12 000 personnels. De 1960 à 1963, Auxerre assure la formation de base," les classes "d'engagés et d'appelés. Devenue Base Ecole 177 , elle deviendra école du Service Général de 1965 au 31 octobre 1970.500 cadres auront encore formé plus de 2 000 militaires. L'Armée de l'Air regroupant toutes ces écoles, l'école d'Auxerre est à nouveau dissoute. La ville souhaitant récupérer ce beau terrain pour y implanter une zone industrielle, les avions ne sont plus les bienvenus non plus. Exit ACY, exit Base aérienne, vive la Zone Industrielle de la plaine des isles. Ce sont les gendarmes qui vont récupérer les batiments. Cette Arme à déja le vent en poupe et s'ouvre aux appelés pour étoffer au moindre coût ses éffectifs. Le CIGA ( Centre d'Instruction de Gendarmes Auxilliaires ) perpétue le côté école et va lui aussi marquer la gendarmerie se son empreinte, avant de fermer lui aussi en 1997 après avoir formé près de 100 000 appelés, dont une part importante restera dans la gendarmerie.Mais, vous l'avez compris, les Pandores m'interressent beaucoup moins que les avions, alors laissons à d'autres le soin de raconter cette histoire là...
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La vie reprend son rythme plaine des isles, civils et militaires, mais tous passionnés d'aéronautique se cotoient. L'Aéroclub de l'Yonne reprend sa vie avec le même dynamisme. Les sections vol moteur, vol à voile ( 1958 ) et aéromodèlisme reprennent leurs activités. Une section parachutisme vient élargir les activités du terrain ( 1957 ). Evidement, nos élèves techniciens profitent de ces activités pendant leur loisirs comme en témoigne un accident en vol sur un avion de l'aéroclub de 2 élèves. Le rythme des meetings s'allège, eh oui l'aviation fait moins rêver, mais ceux-ci continuent, avec notament la Patrouille de France ( 1970 ou 71 ?). L'ACY lance tous les ans une week-end "baptème de l'air" dès 1953, "Les rapides de Bourgogne", société bien connue d'autocars mettant en place pour ces occasions des navettes de bus spéciales pour y amener une foule enthousiaste. Proche de Paris et toujours sous l'ombre protectrice de Jean Moreau, il attire encore les évènements. Pierre Clostermann, As des As français de la guerre qui vient de se terminer vient au cinéma Casino d'Auxerre lancer le film tiré de son oeuvre "Le grand Cirque" ( pour info, DVD ré-édité par l'ECPA, avis aux amateurs...).en 1950. Le futur Général Cuffaut tient une conférence sur l'aventure du Normandie-Niemen , célèbre unité FAFL en URSS qui y a moissonné victoires, honneurs mais aussi pertes dont son chef Jean Tulasne, icaunais par sa mère, fille d'un Officier vétérinaire des Dragons de Joigny. Il a fait ses études à Tonnerre avec son ami Pouyade qu'il retrouvera à St Cyr puis au Neuneu après être passé au Collège Militaire d'Autun. Que de coincidenses, 3 icaunais dans cette escadrille si prestigieuse ! Pour mémoire, originaire de l'allantais, Cuffaut habite régulièrement à Jonches et la légende veut que sa vocation lui viendrait d'un baptème de l'air prit avant guerre plaine des isles avec un certain Jean Moreau aux commandes... Air France y vient entrainer ses équipages au PSV (1958 ) , les auxerrois verront régulièremnt les Dakotas à l'hippocampe ailé faire des cercles au-dessus de la capitale icaunaise. Le champion et précurseur en compétition de parachutisme Sam Chazak vient à Auxerre lancer la section Yonne Parachutisme (meeting de 1958 ). Jacqueline Auriol, aviatrice de renomée internationale et accessoirement belle-fille du Président Vincent Auriol vient à Auxerre au meeting de1949 puis de 1966. Elle fera faire leur baptème de l'air à 3 lauréats d'un tirage au sort organisé dans le week-end.. Imaginez un peu, elle détient nombre de records de vitesse et d'altitude sur des avions d'armes ultra-modernes bien avant que les femmes soient autorisées à s'installer à bord de telles machines.Vous allez voir ces débuts de pilote d'acrobaties faits plaine des isles en 1949 ! Ahh, quelles belles années ! Arrivé dans l'Yonne en 87, j'ai eu la chance de voir 1 meeting à Branches en 88, mais il a fallu attendre 2008 pour voir la PAF revenir à Auxerre. Ah oui, l'aérodrome a du déménager vers Branches à quelques kilomètres d'Auxerre pour laisser la place à une zone industrielle en 1970. Planeurs, paras et modèles réduits ont disparus. Si les installations très modernes permettent d'accueillir tout type d'avions, je n'y vois bien souvent le WE que l'hélico du SAMU venir faire le plein ! L'aviation aujourd'hui, ça ne fait plus rêver mais "produit des nuisances", ça coûte cher, ça pollue...mais que de monde aux meetings...allez comprendre !
Les années modernes
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